Le bon traitement des animaux

  • | Wednesday, 29 August, 2018
Le bon traitement des animaux

     Allah a créé les animaux et les a mis à notre service. Ils sont principalement soumis à nous. Le Coran relate cette vérité : «Et Il a créé, pour vous, les bestiaux dont vous faites des vêtements chauds, dont vous retirez divers profits et dont vous mangez, aussi.  Ils vous paraissent beaux quand vous les ramenez, le soir, de même que le matin, lorsque vous les menez au pâturage.  Et ils portent vos fardeaux vers un pays que vous n’atteindriez [autrement] qu’avec peine. Vraiment, votre Seigneur est Compatissant et Miséricordieux.  Et (Il a créé) les chevaux, les mulets et les ânes pour que vous les montiez, et aussi pour l’apparat.  Et Il a créé (d’autres) choses que vous ne connaissez pas.» (Les abeilles. V. 5-8). Pour cela, l’Homme est tenu de bien traiter les animaux et d’être bon pour ces faibles créatures. Sur ce, toute sorte d’agressivité et de barbarie exercée envers les animaux est interdite en Islam. L’Islam a veillé à l’interdiction de châtier les animaux à tel point qu’il a considéré tout châtiment exercé envers eux comme une cause menant à entrer dans l’Enfer. Par contre, l’Islam a promis une grande récompense à celui qui est bon pour ces créatures. A ce propos, le Prophète (PBSL) a raconté l’histoire d’un homme qui, «alors qu’il marchait, eut soudain très soif.  Ayant trouvé un puits, il descendit à l’intérieur pour étancher sa soif.  En remontant, il aperçut un chien qui était si assoiffé qu’il léchait la boue, par terre.  L’homme se dit en lui-même : « Ce chien est aussi assoiffé que je l’étais il y a un instant. »  Alors il descendit à nouveau au fond du puits et ramena de l’eau pour le chien.  Dieu apprécia tant sa bonne action qu’Il lui pardonna ses péchés.  Les compagnons demandèrent : « Ô prophète de Dieu : sommes-nous récompensés pour nos bonnes actions envers les animaux? »  Il répondit : « Pour toute créature vivante, il y a une récompense à qui lui fait du bien», Sahih Al-Boukhari. Il a également décrit «le châtiment d’une femme qui avait été envoyée en Enfer à cause de la façon dont elle avait traité une chatte.  Elle l’avait enfermée sans la nourrir et avait refusé de la libérer pour qu’elle puisse se nourrir elle-même à l’extérieur», Sahih Al-Boukhari. C’est ainsi qu’il a dit «Il n’y a pas un être humain qui tue sans droit un oiseau, ou un animal plus gros, qui ne sera pas questionné par Dieu au jour du Jugement.» On lui demanda : « Et quel est le droit de l’animal, ô messager de Dieu? »  Il répondit : « C’est qu’il l’égorge et en consomme la chair, et non pas qu’il lui coupe la tête tout en jetant le reste»,  Rapporté par An-Nasā’i.
     Quant à l’égorgement des animaux, l’Islam a ordonné aux gens de le faire d’une façon éminemment humaine. Cela fait preuve indéniable de la miséricorde de cette religion envers ces faibles créatures. On doit affuter l’instrument employé dans l’abattage des animaux. Et on est, en plus, tenu de ne pas égorger un animal devant un autre. Le Prophète (PBSL) était très compatissant quant au traitement des animaux : «Il est passé près d’un animal qu’on avait marqué au fer dans le front.  Il dit : « Ne savez-vous pas que j’ai maudit celui qui marque son animal sur sa face ou qui le frappe sur sa face?» Rapporté par Abi Daoud, Sahih Mouslim.  Il a également «conseillé à sa femme, qui montait un chameau indocile, de le traiter gentiment.» Sahih Mouslim.
     Concernant l’assassinat des animaux, l’Islam a intensifié la punition de celui qui tue un animal sans excuse, car ce faire va à l’encontre des préceptes miséricordieux de cette religion. Dans ce sens le Prophète (PBSL) a dit : «Il n’y a point un moineau ou un animal plus gros, que l’homme ne tue sans excuse, sans qu’Allah ne lui demande des comptes le jour de la résurrection au sujet de ce qu’il a tué», Rapporté par An-Nasā’i et authentifié par Al-Albāni.

 

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