L’allocution de son éminence le Grand Imam au sommet des présidentes des parlements du monde
Le premier : l’allégation du relativisme des morales et le fait d’éliminer la religion sacrée du système des morales régissant, tout en confiant leurs règlements à l’individu malgré les désirs et les passions qui le régissent. A mon avis, le fait d’écarter la religion de la société signifie que l’homme vit au marginal de la vie et ne peut pas la voir à sa réalité.
Le deuxième : le fait de marginaliser le rôle de la famille en matière du développement social tout en confiant ce rôle à des institutions et des sociétés qui remplacent la famille. Cela mène à une société abstraite des sentiments, des relations sociales et des appartenances humanitaires. En plus, il conduit – tôt ou tard- à une société qui perd l’équilibre psychologique et la compassion sociale qui n’est pas garanti qu’à travers la famille. En fait, tout cela a un effet négatif sur tous les systèmes politiques, sociaux et pédagogique, sinon il menace le destin de l’espace humaine elle-même.
Quant au troisième avertissement : l’évolution permanente dans les domaines génétiques et autres, ainsi ce qu’il en résulte des dangers. Cela nous fait se demander : la modernité constitue-t-elle l’alternative la plus parfaite d’une société qui garde les valeurs de la maternité et celles de la famille malgré les abus qui les frappent au nom de la religion. Nous pouvons aussi accepter cette réalité et essayer de le changer et renouveler en partant de nos différentes entités et nos cultures multiples, puisque l’autre alternative est assurément la destruction et la catastrophe au sens matériel et moral?!..
J’espère que cette question qui me semble centrale présente un intérêt pour vous alors que vous cherchez une nouvelle stratégie qui affermit la femme tout en réalisant l’équilibre entre elle et l’homme dans tous les domaines de la vie.
Merci pour votre attention
Et que la paix et le salut d'Allah soient sur vous
Et voici le libellé du discours de son éminence le Grand Imam,
Au nom d'Allah, le Clément et le Miséricordieux,
Honorable Audience,
Que la paix et la miséricorde d'Allah soient sur vous,
Ensuite,
Permettez-moi au début d'adresser mes remerciements les plus vifs au docteur/ Amal Abdullah al-Quobaisi, chef du conseil national fédéral aux Émirats Arabes unis, première chef d'un parlement arabe, la première femme arabe qui remplit un tel poste législatif important, pour sa réussite à accueillir le 11ème sommet des chefs des parlements Arabes aux Émirats. Cet État pionnier prometteur qui fait de son mieux afin d'apporter le bonheur aux autres, de diffuser la paix et d'inculquer les valeurs du bon voisinage, de la stabilité et de la coexistence pacifique.
Mesdames et messieurs,
Je n'exagère pas lorsque je vous dis que ce sommet est d'une importance capitale. Il aura d'immense influence sur notre Moyen Orient voire sur le monde entier. Non seulement parce qu’il regroupe toutes les cultures au sein des Émirats Arabes unis et reflète les expériences des éminents mondiaux variés qui sont en mesure d'induire l'avenir des peuples, mais aussi parce qu’il présente une synthétise et une analyse scientifiquement des défis importants qui se dressent devant le monde Arabo-islamique.
En tête de ces défis vient le fléau du terrorisme dont les dangers propagent en Orient comme en Occident. Certains de ceux qui ont négligé, pour longtemps, sa naissance et les mobiles qui l'inspirent pensaient qu’il resterait enfermé aux pays de sa naissance, mais il ne tarde pas à provoquer des troubles et à terrifier les sécurisés dans le monde entier.
Le sommet a un autre défi dont le danger n'est pas moins grave que le terrorisme. Celui-ci est son attitude vis-à-vis des politiques modernes qui insistent à révulser la cohésion des nations et des peuples. Ces politiques malicieuses entendent de fractionner, de démanteler les pays en stabilité et de les transformer en régions censées aviver le conflit religieux, sectaire et ethnique et en régions de guerres farouches et sanglantes. Comme s’il est prédestiné que nos pays deviennent des marchés rentables pour la production militaire produite par les usines d'armes meurtrières. Cela se fait à l'aide des politiques colonialistes qui les prédisposent les scènes de querelles, les foyers de tension et les concessionnaires des guerres.
Je n'entends pas à exposer, à travers ce discours concis, les causes de ces guerres absurdes et immorales. Mais je prête une attention particulière à appeler ce somment qui regroupe cinquante chefs des parlements du monde à participer, dans ce sommet et ceux prochains, à lutter contre ces massacres désastreuses. Je n'hésite pas à les qualifier d’être une marque d’infamie pour l’humanité en temps de la la démocratie, de liberté, de droits de l'homme et des organisations de la paix mondiale de sa stabilité sociale.
Certes, vous avez entendu de ce crime qui a eu lieu hier et a couté la mort des innocents prieurs dans l'une des églises égyptiennes. Ce crime a provoqué tant de malheurs et de chagrins des égyptiens dans les cœurs des, non seulement les chrétiens, mais aussi les musulmans. Ces moments difficiles sont certainement indélébiles. Il ne faut en aucun cas les outrepasser. Ce crime atroce ne porte pas atteinte aux chrétiens seulement mais plutôt à tous les égyptiens. C'est une atteinte à tous les musulmans dans le monde entier et au Prophète de l’Islam (ç) pendant la célébration de sa naissance honorable.
Il y a un autre défi. Celui-ci semble concerner notre monde arabo- Islamique. Mais après une appréhension soigneuse, nous apercevons qu’il s’agit d’un grand souci pour toute l’humanité. Il s’agit du statut humanitaire et civilisationnel de la femme à cette époque. Je remercie infiniment les chargés de ce sommet d'être attentifs à ce sujet important. Il est sans aucune doute le sujet d'actualité. Je le trouve, en tant que chercheur en matière d'Islamologie, parmi les sujets qui ont épuisé les savants, les chercheurs et les penseurs dès le début du dernier siècle jusqu'à nos jours. Nos bibliothèques islamiques regorgent de milliers des livres, de recherches, de conférences et de colloques qui portent sur ce sujet. Ces ouvrages l'ont parfaitement traité et exposé. Malgré tout cela, il paraît qu'il n'est pas auparavant débattu et examiné.
Il me semble, après une contemplation profonde à cette question, qu’elle se peut consultée à partir de trois angles :
En premier lieu, l'angle de l'Islam qui était justice envers la femme et l'a libérée des chaines forgées par les civilisations contemporaines à l'avènement de l'Islam, comme la civilisation grecque représentée par les deux grands pôles: Platon et Aristote, la loi des Romains, les religions de l'Inde, et des Livres sacrés qui ont endurci la femme seule par la responsabilité du premier péché. Ainsi que l'Arabie préislamique qui a dénié le droit des femmes à la vie, le droit à l'enseignement, le droit à la propriété, le droit d'héritage, et d'autres que vous connaissez et que le temps ne suffit guère pour vous les rappeler. Cependant, je dis : qu’à cette atmosphère suffocante l'Islam est venu pour dire un mot tranchant à ce sujet. S'il a gardé le silence, à cette époque, à propos des injustices ou humiliations faites contre la femme, on ne pourrait pas lui adresser ni blâme ni reproche, étant donné que le monde entier était contre la femme, ses droits, sa dignité en tant qu'être humain. Cependant, l'Islam ne se tarde pas à propager son message aux gens, tout en disant: « les épouses ont autant de droits que de devoirs qu'il faut respecter suivant le bon usage » ( sourate II, v. 228); « Il lui est interdit de la retenir contre son gré avec l'intention de lui nuire» ( sourate II, v. 231). D’ailleurs, les derniers mots du prophète, bénédiction et salut sur lui, étaient: " les femmes sont les consœurs des hommes ". En effet, il a interdit définitivement l’infanticide des filles et lui a donné, avant quatorze siècle, des droits anticipant à ses similaires dans le monde entier. Il l'a octroyé le droit de l'héritage, le droit de l'enseignement et le droit du choix du mari. Il lui a donné le droit de l’indépendance financière de son mari puisqu’elle a son propre engagement financier. D’autre part, elle conserve le nom de sa famille, afin que sa personnalité ne se fonde pas dans celle de son partenaire. Également, il a rendu les femmes égales aux hommes dans les obligations et les responsabilités. Il est connu que ces droits font de la femme un élément aussi créatif dans la société que l'homme. Il est authentiquement rapporté que le prophète, bénédiction et salut sur lui, a dit: " Si je donne préférence à quelqu'un, je l'accorderai aux femmes plutôt que les hommes". Cette préférence n'est pas une question de compensation pour une personne faible et déprimée, mais elle est une sorte d'attirer l'attention aux avantages et caractéristiques qui par lesquels les femmes se préfèrent ou surpassent les hommes.
En second lieu, l'angle influencé autant plus par les coutumes et les traditions que par le Coran, la Sunna et les textes explicites qui valorisent au mieux le statut de la femme et sa position scientifique, social et humaine. Cet angle ou cette doctrine a presque fait de la femme dans de nombreux aspects de sa vie, comme si elle était avant la révélation du Coran, puisque cette doctrine prive la femme de ses droits garantis par l'islam, et provoque une compréhension étrange accablant les femmes par l'isolement et la brouille, à tel point qu'elle a failli s'habituer à son isolement et sa brouille. L'islam n'est venu que pour libérer la femme de cette captivité et la pousser dans le cœur de la société pour assumer ses responsabilités dans sa reconstruction, son développement et son progrès.
Troisièmement, l'angle de la modernité occidentale liée aux concepts spéciaux et aux nouvelles philosophies déniant plusieurs des valeurs stables dans l'histoire et la croyance de ces communautés. Je me hâte de dire – dans une simple expression - que je fais une distinction cruciale entre la modernité avec tous ses inconvénients et le renouvellement qui signifie l'interaction et l’effort juridique, le renouvellement du patrimoine religieux et moral, et le fait de profiter de ses trésors. De plus, le concept occidental de la modernité n'est pas le modèle idéal qui mérite la vulgarisation ou la propagation soit au niveau mondial ou de mondialisation.
Malgré tout, je ne veux pas manquer le droit de la tendance moderniste, car elle a des avantages dans le domaine du progrès scientifique, humain, technique, ainsi que dans la critique des coutumes et des traditions que les religions monothéistes sont venues pour les modifier et changer. Mais je veux vous émettre, alors que vous êtes les législateurs et les leaders d'opinion, une sévère mise en garde contre trois choses :
Le premier : l’allégation du relativisme des morales et le fait d’éliminer la religion sacrée du système des morales régissant, tout en confiant leurs règlements à l’individu malgré les désirs et les passions qui le régissent. A mon avis, le fait d’écarter la religion de la société signifie que l’homme vit au marginal de la vie et ne peut pas la voir à sa réalité.
Le deuxième : le fait de marginaliser le rôle de la famille en matière du développement social tout en confiant ce rôle à des institutions et des sociétés qui remplacent la famille. Cela mène à une société abstraite des sentiments, des relations sociales et des appartenances humanitaires. En plus, il conduit – tôt ou tard- à une société qui perd l’équilibre psychologique et la compassion sociale qui n’est pas garanti qu’à travers la famille. En fait, tout cela a un effet négatif sur tous les systèmes politiques, sociaux et pédagogique, sinon il menace le destin de l’espace humaine elle-même.
Quant au troisième avertissement : l’évolution permanente dans les domaines génétiques et autres, ainsi ce qu’il en résulte des dangers. Cela nous fait se demander : la modernité constitue-t-elle l’alternative la plus parfaite d’une société qui garde les valeurs de la maternité et celles de la famille malgré les abus qui les frappent au nom de la religion. Nous pouvons aussi accepter cette réalité et essayer de le changer et renouveler en partant de nos différentes entités et nos cultures multiples, puisque l’autre alternative est assurément la destruction et la catastrophe au sens matériel et moral ?!
J’espère que cette question qui me semble centrale présente un intérêt pour vous alors que vous cherchez une nouvelle stratégie qui affermit la femme tout en réalisant l’équilibre entre elle et l’homme dans tous les domaines de la vie.
Merci pour votre attention
Et que la paix et le salut d'Allah soient sur vous.