L'affaire des fichiers "S"

  • | Wednesday, 18 July, 2018
L'affaire des fichiers "S"

     Celui qui suit les actes terroristes sanglants ayant frappé la France ces dernières années, trouve que la plupart de leurs auteurs sont figurés, par l'autorité française, sur la liste des fichiers "S", et c'est ce qui fait allusion au danger que pourrait entraîner ce dossier auquel on doit faire effectivement face.
     A noter que l’Organisation terroriste de «Daech» a tout perdu en Irak et en Syrie. Cependant, elle a gardé une partie de sa férocité que les combattants commettent encore, à son nom, des attentats dans plusieurs zones européennes. Et c’est à travers les réseaux sociaux qu’elle exerce ses idéologies. Cela lui a permis d'ordonner ses partisans de faire des agressions violentes ainsi que de fabriquer les matériaux explosifs. En d’autres termes, l’Organisation de «Daech» a commencé une nouvelle étape où elle compte sur des réseaux des individus ou des cellules endormies. Cela montre que les attentats terroristes qui se font individuellement ne sont pas perpétrés par hasard ; ils sont conformes, par contre, à la stratégie de «Daech» qui visent à affaiblir la force de l’adversaire.
     Au temps où cette Organisation terroriste essaye de se redresser de nouveau à travers la multiplication de ses attaques partout dans le Monde, La France se considère comme le Pays le plus visé par ce groupe terroriste. En effet, elle a été exposée à 79 attentats terroristes qui ont fait beaucoup de victimes des jeunes français. C’est ainsi que La sécurité française a déjoué plusieurs attaques terroristes sur le territoire français pendant moins de cinq ans.


Qui sont les fichiers «S» ?

     Le Ministère français de l’Intérieur a un dossier titré «Les fichiers S» dont la lettre «S» est l’abréviation du mot «Sécurité». Ce dossier contient tous les renseignements des suspects qui peuvent être la source d’un danger pour la Sécurité française, comme les personnes extrémistes ainsi que les partisans de l’extrémisme de «gauche et de droite» et les personnes dont la présence est une menace terroriste et qui figurent sur le registre de «La prévention de la radicalisation terroriste» et dont le nombre a atteint 20000.
     Ce dossier englobe généralement les personnes qui menacent la Sécurité et celles qui soutiennent l’Organisation de «Daech». Les listes de ce dossier se soumettent régulièrement à l'actualisation. A rappeler que la personne suspecte dont le nom figure sur la liste y restera durant cinq ans, mais elle ne sera pas attentivement poursuite pendant cette période.


Y a-t-il des niveaux divergents des fichiers «S» ?

     Il y a plusieurs niveaux des fichiers «S» conformément au degré du danger qu’ils pourraient apporter à la Sécurité. Ces degrés oscillent entre «1 et 16», mais il n’est pas nécessaire que le fichier «16» soit plus dangereux que le fichier «1». Le nombre vise à aider la Sécurité à mettre les mesures, relatives à chaque suspect, en œuvre.  Par exemple, la carte du fichier «14» est destinée à accueillir les combattants extrémistes revenus de l’Irak et de la Syrie.


Certains fichiers «S» ayant commis des actes terroristes :

    « Adel Kermiche et Abdel Malik Nabil-Petitjean» les auteurs de l’attentat de l’Eglise (Saint-Étienne-du-Rouvray) le 26 Juillet 2016, «Omar Ismaïl Mostefaï, Sami Amimour» les auteurs des attaques de 13 Novembre 2015 en France, «Mohammad Merah» l’auteur des actes terroristes perpétrés entre 11 et 19 Mars 2012 à Toulouse et Montauban «Redouane Lakdim» qui fait l’attentat de l'Aude.


Les fichiers «S» aux yeux des français :

     Le premier ministre français «Edouard Philippe» a confirmé, à la suite de l’attaque de l'Aude que chasser ou emprisonner tous les fichiers «S», c’est négliger le rôle des services du renseignement qui œuvrent à évaluer le degré du danger de ces personnes classées comme extrémistes.
     De sa part, le maire de la commune Béziers Robert Minar appelle à prendre fermement les mesures contre ces fichiers «S». Il voit qu’il n’y a pas de place sur le territoire français ni pour ces gens-là ni même pour les gens qui ont rejoint l’Organisation terroriste de «Daech» en Irak et en Syrie. Il les qualifie des traitres. D’autres français estimaient que les fichiers «S» doivent être détenus pour éviter tout risque. En tout état de cause, les français n’étaient pas du même avis concernant le traitement de ce dossier.


Questions soulevées autour de la façon la plus adéquate qu'on peut employer dans le traitement de ce dossier :

     Après le dernier attentat terroriste de l’Opéra, qui a fait un mort et quatre blessés et dont l’auteur est «Khamzat Azimov» (personne classée comme fichier «S» et tuée par la Police française), ce dossier a fait beaucoup de controverse dans les milieux français et a soulevé une série de questions :
     Quels sont les critères considérés pour classer un suspect comme un fichier «S» ? A quoi servent ces listes ? Comment peut-on traiter ce dossier? La France est-elle capable d’observer ces fichiers au long du jour ?

    

 

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