Le Bureau fédéral d’enquête américain (FBI) a mis en garde contre les appels lancés par des partisans de l’Extrême droite aux États-Unis à propager le coronavirus dans les quartiers non blancs.
D’après les rapports des services de renseignements, les suprémacistes blancs ont invité les adeptes de leur idéologie à utiliser des vaporisateurs pour répandre le crachat des personnes touchées par le nouveau coronavirus dans les quartiers peuplés par les noirs.
Dans un rapport publié février dernier, le service de protection fédéral a rappelé que les suprémacistes blancs ont utilisé l’application de messagerie cryptée Telegram pour discuter de différentes méthodes de la propagation du virus entre les soi-disant « ennemis » comme passer du temps dans des lieux publics et laisser de la salive sur les poignées des portes et sur les boutons d’ascenseurs.
L’Observatoire d’Al-Azhar pour la lutte contre l’Extrémisme, pour sa part, souligne la gravité de la menace que représente l’Extrême droite sur l’humanité tout entière et rappelle que de tels appels sont un crime flagrant qui a outrepassé toute limite et exige une poursuite judiciaire immédiate de ses auteurs.
L’Observatoire d’Al-Azhar met également en évidence que les groupes de l’Extrême droite procèdent à exercer le terrorisme biologique, et que, pour eux, la transmission de ce virus est une obligation. Et d’ajouter que « Nous avons repéré plusieurs vidéos montrant des membres de l’Extrême droite qui crachent sur les poignées des portes dans les lieux publics. Ce qui entrainerait une catastrophe incontrôlable si les crimes de ce courant n’étaient pas fermement contrés.