La question du harcèlement, qui constitue un comportement agressif contraire à toutes les valeurs de la religion, de l’humanité et de la paix, a refait surface récemment et implique un traitement décisif aussi bien individuel que collectif.
Comme on le sait, toutes les religions appellent à la pureté et à la chasteté et cherchent à pratiquer des valeurs morales dans les sociétés et à inculquer les aspects spirituels chez l'homme, tout en contribuant à former un bon individu qui ne donne pas libre cours à ses désirs.
En Islam, le système moral et législatif vise à établir une société vertueuse, dominée par les valeurs de chasteté et de pureté, une société qui prévient les pathologies sociales et les mauvais comportements nuisant à la fois à l'individu et à la société.
En fait, la relation entre homme et femme est basée sur le respect mutuel dans cadre du respect de l'être humain. Cette relation homme-femme est aussi basée sur un des cinq principes et finalités générales sur lesquels la Charia était fondée, il s’agit de la préservation de l’honneur, de la dignité et l'interdiction de l'agression.
Le Prophète Mohammed, que la prière et la paix d’Allah soient sur lui, a dit : « Chaque musulman sur un musulman est interdit, du sang, de la richesse et de l’honneur » [Rapporté par : Abu Dāwūd et Ibn Mājah]
De plus, l'agression contre les femmes, qu’elle que soit, en parole ou en acte, représente une atteinte illégale à la dignité féminine et constitue un type d'extrémisme abominable que nous pouvons appeler «extrémisme sexuel». Cet extrémisme sexuel répréhensible n'est ni moins dangereux ni nuisible que l'extrémisme intellectuel.
En fin, on doit unir les efforts pour éliminer ce phénomène haineux en tant qu’individus et institutions, et pour s’attaquer à ses dimensions religieuses, morales, économiques, sociale et familiales.