Les loups solitaires de Daech, les fêtes de fin d’année et le confinement

  • | Sunday, 27 December, 2020
Les loups solitaires de Daech, les fêtes de fin d’année et le confinement

     Depuis le début de l’année 2020 et avec la propagation de l’épidémie « Covid-19 », les groupes extrémistes, tel que Daech, ainsi que les groupes de l’extrême droite, essaient d’exploiter la situation pour gagner du terrain et pour montrer au monde qu’ils existent encore. En effet, avec le confinement imposé par les pays européens, ce groupe de Daech a appelé ses partisans dans ces pays à commettre des actes de violence tout en exploitant la situation sécuritaire fragile lors du confinement. 

          En effet, l’observatoire d’Al-Azhar pour la lutte contre l’extrémisme avait, depuis des mois, averti contre les appels de ces groupes via des campagnes de sensibilisation, des articles et des rapports publiés sur ses différentes plateformes. D’ailleurs, il met toujours en garde contre ces appels qui se renouvellent lors des fêtes de fin d’année et surtout avec la deuxième vague de l’épidémie « Covid-19 », qui a obligé certains pays, comme la France à se confiner de nouveau à cause de l’agressivité du virus et aussi en raison de l’apparition d’un nouveau variant du virus dans certains pays comme l’Angleterre et l’Allemagne.

          Certes, le groupe terroriste « Daech », utilise tous les moyens technologiques pour pouvoir adresser ses messages à ceux qui sympathisent avec ses idéologies extrémistes, autrement dit, les « loups solitaires », qui sont des individus qui n’appartiennent pas réellement au groupe, mais ils adhérent à ses idéologies takfiriste et violentes. Soulignons aussi qu’il exploite l’internet et les réseaux sociaux pour recruter ces loups. Nous pouvons dire que les attaques perpétrées en France et en Autriches indiquent que les réseaux daechiens actifs sur internet et dans le cyber espace dont le contenu inspire les « loups solitaires » à participer aux attentats et aux actes violents en Europe prouve la réussite de ce qu’on appelle « Cyber-Califat ».

          Il faut souligner aussi qu’on doit mettre en garde contre une autre menace que peuvent imaginer les pays, surtout ceux qui ont découverts des vaccins pour le coronavirus. En fait, parmi les menaces à qui se préparent ces pays, surtout lors le transport du vaccin, sont des attentats terroristes parmi d’autres menaces évoquées par le directeur de l’Interpol, selon un article publié par le « Parisien ». D’ailleurs, le « Journal de Dimanche » a révélé une une lettre adressée aux préfets et Agences régionales de Santé (ARS) dans laquelle, le gouvernement français s'inquiète « d'actes de malveillance », parmi lesquels des « dégradations et intrusions dans des lieux de stockages ». Au-delà du risque de vol à visée uniquement pécuniaire, ce texte évoque l'hypothèse d'actions menées par des « militants activistes antivaccin », déterminés à éviter la diffusion de ces produits sur le territoire, mentionnant aussi le spectre d'actes terroristes qui plane sur ces acheminements sanitaires.

Il est clair que la crise du « Covid-19 » a émergé des défis que doit affronter les pays sur le plan économique, sécuritaire et sociétal. Concernant le défis sécuritaires, il faut dire que cette crise a dessiné une nouvelle perception de l’environnement sécuritaire sur les niveaux national, régional et international, ce qui exige de regarder les groupes terroristes comme étant actifs et dynamiques et non pas stagnants ; puisqu’ils interagissent avec les environnements changeables et s’adaptent avec les événements accélérés et exploitent les défis auxquels les sociétés sont confrontées pour créer de nouvelles opportunités pour elles. Par conséquent, cela nécessite une vision prospective et une interaction proactive et continue pour suivre le rythme des changements et des évolutions et pour rester autant que possible un pas en avant. Cela confirme la nécessité et l'importance de l'action collective et de la coopération régionale et internationale pour aider et renforcer les capacités des pays les plus touchés à surmonter les effets de cette pandémie, car les menaces à la sécurité dans le monde d'aujourd'hui sont transnationales et ne reconnaissent pas les frontières.

Pour conclure, il faut souligner que l’Observatoire d’Al-Azhar pour la lutte contre l’extrémisme a mis en garde, et le fait toujours, contre l’exploitation des groupes terroristes des crises que confronte le monde pour atteindre ses objectifs, ceux qui nécessite une coopération et des efforts conjoints de tous les pays pour pouvoir éradiquer ce fléau du terrorisme.

 

Unité de la langue française

 

             

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