Introduction

La guerre entre l'entité sioniste et le Hamas dans la bande de Gaza, à la suite de l'opération « Déluge d'al-Aqsa », a suscité des réactions contrastées dans les pays occidentaux, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne. Alors que certains pays ont exprimé un soutien indéfectible à l'entité sioniste, qualifiant les actions du Hamas de « terroristes », d'autres ont appelé à un cessez-le-feu et à la protection des civils.

Depuis le début des hostilités, plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, ont exprimé leur soutien à l'entité sioniste. Ils ont qualifié les attaques du Hamas de « terroristes » et ont souligné le droit légitime de l'entité sioniste à se défendre. Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a déclaré dans un communiqué que « les actes de terrorisme n'ont aucune justification » et a exprimé sa solidarité avec le gouvernement et le peuple israéliens. Le président français, Emmanuel Macron, a également fermement condamné les attaques contre l'entité sioniste et a exprimé ses condoléances aux victimes et à leurs familles.

Contrairement aux partisans de l'entité sioniste, l'Égypte, la Jordanie et l'Arabie saoudite ont été parmi les premiers pays arabes à appeler à une réduction des tensions, soulignant l'impact dévastateur de la guerre sur les civils de la bande de Gaza et appelant à un cessez-le-feu immédiat et à la protection des civils. Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a appelé à la fin immédiate des violences et à la protection de la population civile. Les médiateurs qataris ont également entamé des négociations pour la libération des prisonniers israéliens en échange de la libération des Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

Cette divergence de positions soulève des doutes quant au soutien sélectif des pays occidentaux. Alors que l'Ukraine reçoit un soutien massif de ces pays, Gaza ne bénéficie pas du même niveau d'attention et de soutien, malgré les violations flagrantes des droits humains et internationaux commises par l'entité sioniste. Cette inégalité soulève des questions sur l'existence possible d'un double standard dans les relations internationales. Dans cet article, nous examinerons les raisons pour lesquelles les pays occidentaux soutiennent l'Ukraine et négligent Gaza, en détaillant les aspects politiques, économiques et géostratégiques qui influencent leurs décisions.

Contexte historique

Pour comprendre les différences de traitement entre l'Ukraine et Gaza, il est important de prendre en compte le contexte historique de chaque région. L'Ukraine a toujours été un acteur clé en Europe de l'Est, avec une histoire riche et complexe marquée par des luttes pour l'indépendance et des influences géopolitiques. D'autre part, Gaza est une petite bande de terre densément peuplée, soumise à un blocus israélien depuis des années, ce qui a entraîné des conditions de vie extrêmement difficiles pour ses habitants.

Intérêts politiques

L'intérêt politique est un facteur clé du soutien des pays occidentaux. L'Ukraine occupe une position géostratégique importante en tant que pont entre l'Europe de l'Est et l'Europe de l'Ouest. Elle est également considérée comme un contrepoids à l'influence russe dans la région. Les pays occidentaux ont donc intérêt à aider l'Ukraine à maintenir son influence dans la région et à protéger sa sécurité nationale.

D'un autre côté, Gaza est souvent perçue comme une zone de conflit complexe et sensible. Le conflit israélo-palestinien est profondément enraciné et politiquement délicat. Les pays occidentaux peuvent hésiter à s'impliquer activement dans la résolution du conflit, craignant de perturber les relations avec Israël et d'aggraver les tensions régionales.

Influence économique

L'influence économique est un autre facteur qui peut expliquer le soutien différencié des pays occidentaux. L'Ukraine possède des ressources naturelles, notamment des réserves de gaz et de pétrole, ce qui en fait un acteur potentiel dans le domaine énergétique. De plus, l'Ukraine est un marché attractif pour les investissements étrangers et le commerce. Les pays occidentaux ont donc un intérêt économique à soutenir l'Ukraine pour préserver leurs relations commerciales et leurs opportunités d'affaires.

En ce qui concerne Gaza, la situation est différente. Gaza est une région très pauvre et dépendante de l'aide internationale pour subvenir à ses besoins les plus fondamentaux. Elle ne dispose pas de ressources naturelles significatives ni d'un marché économique attrayant. Par conséquent, les pays occidentaux peuvent être moins enclins à soutenir Gaza du point de vue économique.

Influence géopolitique

Enfin, l'influence géopolitique peut également jouer un rôle dans le double standard observé. Les pays occidentaux entretiennent souvent des relations étroites avec d'autres acteurs régionaux, tels qu'Israël, qui peuvent influencer leurs positions et leurs actions. Israël est considéré comme un allié stratégique clé dans la région du Moyen-Orient, et les pays occidentaux peuvent hésiter à critiquer ou à condamner ses actions par crainte de compromettre ces relations.

D'autre part, les relations entre les pays occidentaux et les acteurs régionaux impliqués dans le conflit israélo-palestinien, tels que le Hamas, sont plus complexes. Le Hamas est considéré comme une organisation terroriste par certains pays occidentaux, ce qui rend difficile pour eux de soutenir ouvertement la bande de Gaza.

Conclusion

La disparité de soutien entre l'Ukraine et Gaza de la part des pays occidentaux soulève des questions quant à l'existence d'une double norme dans les relations internationales. Les intérêts politiques, économiques et géostratégiques influencent fortement les décisions des pays occidentaux en matière de soutien. Comprendre ces facteurs est essentiel pour analyser les raisons pour lesquelles l'Ukraine reçoit un soutien massif tandis que Gaza est négligée. Quel sera le sort des habitants de Gaza, qui vivent déjà dans des conditions précaires en raison du blocus israélien ? Au lieu de travailler ensemble pour résoudre ce conflit, les pays occidentaux ont donné la priorité à leurs intérêts politiques avec Israël plutôt qu'aux droits du peuple palestinien, assiégé dans la bande de Gaza et bombardé en continu par l'armée israélienne. Bien sûr, ce qui se passe à Gaza est une catastrophe humanitaire et par conséquent, tous les gouvernements du monde doivent abandonner leurs intérêts avec Israël et mettre fin à cette catastrophe qui suscite des questions sur l'humanité. Les habitants de Gaza sont des êtres humains, tout comme leurs enfants qui subissent les bombardements de l'armée israélienne.

Enfin, le directeur du Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme à New York, Craig Mokhiber, a démissionné de son poste, estimant que les Nations unies ont "manqué à leur devoir" et échoué à empêcher le génocide des civils palestiniens à Gaza.

Par conséquent, l'Observatoire Al-Azhar déclare que la situation à Gaza est désastreuse, avec un manque d'eau, de nourriture, d'électricité, de soins médicaux et de sécurité. Il semble que le monde attende que le plus grand nombre possible de Palestiniens soient exterminés afin de faciliter la relocalisation des survivants vers le sud de la bande de Gaza. C'est pourquoi l'Observatoire appelle les peuples libres du monde à faire preuve de solidarité et à défendre les droits des opprimés, sans abandonner, car la démission signifie se retirer de l'effusion de sang et des bombardements qui affectent non seulement les oreilles, mais aussi la conscience humaine. L'Observatoire exhorte toutes les organisations internationales à redécouvrir leur objectif fondamental, qui est le rétablissement de la paix dans le monde.